ALGÉRIE, D'AMOUR ET DE GUERRE
Ils avaient vingt ans, pour la plupart. Ils luttaient contre un adversaire dont ils ne connaissaient pas le visage, car ils voyaient rarement les ennemis qu’on leur désignait.
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ALGÉRIE, D’AMOUR ET DE GUERRE
Par Germain Chambost
Ils avaient vingt ans, pour la plupart. Ils luttaient contre un adversaire dont ils ne connaissaient pas le visage, car ils voyaient rarement les ennemis qu’on leur désignait. Les plus jeunes, frais émoulus de l’école de pilotage, avaient été choisis pour piloter des bombardiers légers d’attaque au sol et larguer bombes, roquettes et obus. Et, comme leurs aînés, combattre en appui de leurs camarades des troupes terrestres. Ils voulaient défendre la terre d’Algérie dont on leur répétait qu’elle faisait partie intégrante de la France et, grâce à eux, le demeurerait.
Sans toujours en avoir conscience, ces jeunes hommes s’étaient souvent attachés à ce pays et à ses habitants pieds-noirs, aux belles jeunes femmes qu’ils côtoyaient. Quelques-uns y trouvèrent le bonheur pour la vie. D’autres repartirent vers la France avec comme seul bagage leurs désillusions. Tous en furent marqués à jamais…
L’auteur :
Breveté pilote de chasse, Germain Chambost a passé quinze années dans l’Armée de l’air (1953-1968). Il a effectué 269 missions de guerre en Algérie sur B-26 Invader et participé à deux campagnes d’essais nucléaires au Sahara. Devenu journaliste et grand reporter au journal « Sud-Ouest », il a couvert les conflits au Proche-Orient, en Israël, au Liban, en ex-Yougoslavie, au Rwanda. Colonel de réserve, instructeur bénévole en aéro-club, il totalise 6 700 heures de vol et collabore régulièrement aux magazines Piloter, Aviation civile et Icare.