LE COMBAT DE CHASSE DE GRAND-PAPA
C’était le temps où les avions de chasse n’avaient pas le nez pointu. Ils n’emportaient pas de missiles, ils ne disposaient pas d’ordinateurs, ils n’utilisaient pas de GPS et ils n’étaient pas équipés de radar ou de contre-mesures.
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LE COMBAT DE CHASSE DE GRAND-PAPA
L’esprit des grands tournois
Par jean-Paul Salini
Préface du général Philippe Lavigne
Chef d’État Major de l’Armée de l’Air
C’était le temps où les avions de chasse n’avaient pas le nez pointu. Ils n’emportaient pas de missiles, ils ne disposaient pas d’ordinateurs, ils n’utilisaient pas de GPS et ils n’étaient pas équipés de radar ou de contre-mesures. Tout reposait sur l’œil acéré du pilote et sur sa capacité à estimer les temps, les vitesses, les distances et les angles. Et d’imaginer des trajectoires : la sienne, celles des équipiers et celles de l’adversaire. Ce n’était pas une science, c’était un Art. C’était le temps des mêlées, des duels, des grandes empoignades. Avec un matériel moderne, on y retrouvait l’esprit des grands tournois du Moyen Âge et l’esprit de chevalerie qui allait avec.
L’auteur :
Le général Salini a fait toute sa carrière dans l’aviation de chasse, depuis le poste d’humble équipier jusqu’à celui du commandant de la base de Tours où se trouvait alors l’École de chasse. Il nous expose, en termes simples et accessibles à tous, les bases de cet art. Il explique
également les méthodes employées par les chasseurs bombardiers et nous confie ses impressions de pilote à bord d’avions qu’il a pratiqués. Au passage, il rend hommage aux anciens qui, au cours de la campagne de 1940, ont combattu dans des conditions difficiles, et
donne un avis original sur la bataille d’Angleterre.
Assez curieusement, il dédie son livre à la mémoire du général de Brack, disparu il y a maintenant deux cents ans. Quel rapport entre ce général de Napoléon et l’aviation de chasse ? C’est que de Brack nous enseigne, à travers les siècles passés et à venir, cette qualité
essentielle et sans laquelle rien n’est possible : « L’Esprit guerrier ». « Nous avons de bons
militaires, capables le cas échéant, de mourir avec dignité, mais ont-ils vraiment l’esprit
guerrier ? Notre système favorise-t-il l’acquisition de cet esprit ? » Ces questions occupent
une partie de l’ouvrage.